rose Et Fafner → Disparition

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Disparition - Les 7 Femmes de Wilhelm Richard

Une « performance scénique » sur le thème de La Disparition, à partir de textes ou témoignages et de l’œuvre de (Wilhelm) Richard Wagner.

Suite à la proposition de la mezzo-soprano allemande Ursula Deuker et de la soprano suédoise Anna Wahlberg-Rosset, Yves Le Jeune a conçu une « performance scénique » à laquelle le pianiste français Vincent Minazzoli a bien voulu s’associer.

Ce projet rassemble divers composants autour d’extraits d’opéras de Wagner chantés et accompagnés au piano, mais aussi d’autres musiques ou bruits enregistrés, de divers textes dits ou projetés, avec des images fixes ou animées, nouvelles ou préexistantes autour d’un même thème, celui de la Disparition.

Cette proposition peut se développer sous la forme d’une œuvre vidéo.

Les structures concernées par le Spectacle vivant sont sollicitées en France, en Europe et particulièrement en Allemagne où deux théâtres bavarois ont témoigné de leur intérêt.

Wilhelm Richard Wagner (1813 ⇾ 1883)

Le Romantisme a ouvert le champ du possible pour le spectacle vivant ; il préfigure l’aujourd’hui, comme en témoigne l’œuvre de Wagner.

« L’Œuvre d’art totale » rendra indissociable toutes les formes d’expression. Pour Wagner, l’opéra ne peut donc qu’être conçu sans interruption dramaturgique ou musicale, en imposant une continuité mélodique.

Des leitmotives musicaux lient les protagonistes bien au-delà du récit et des apparences.

Le ballet, alors obligé, est banni, comme parfois les entractes, les saluts ou applaudissements, allant jusqu’à rendre la source impalpable, comme à Bayreuth où la salle interdit d’être là pour autre chose ; elle devient un abri austère en haut d’une colline arborée, loin des boursoufflures du Palais-Garnier, loin du paraître et de la « dépravation du goût ».

Ses errements, ses engagements artistiques, relationnels ou professionnels, marquent une vie et une œuvre que l’on ne peut disjoindre.

Wagner est tour-à-tour anarchiste, pour l’unification de l’Allemagne, ami d’un Roi qui s’y oppose, écologiste, nationaliste, citoyen du Monde, antisémite mais confiant son orchestre à Hermann Levi pour un Parsifal si « chrétien ». Il admire autant Rossini l’italien que le Freischütz si allemand. Homme à femmes il attise l’amour du dernier Roi de Bavière, et il pleure, souvent et beaucoup.

Tourmenté et terriblement humain, Richard Wagner disparait après l’inouï Parsifal et peu avant Pelléas.

« Amour. Tragique » furent ses derniers écrits, mourant, soudain à Venise.

« Celui qui a contemplé de ses yeux la beauté est déjà voué à la mort »

Karl August Georg Maximilian Graf von Platen-Hallermünde (1796-1835)

Si Wagner illustre constamment et magnifiquement la maxime du Romantisme, il y mêle un autre dilemme que Baudelaire résumera puissamment : la chair contre l’esprit et le cœur comme champs de bataille. La chair, l’archaïsme ou le passé, contre l’esprit, la clarté et un avenir. Une chair meurtrie, souvent, et un cœur trop grand et blessé. Avec une constante : disparaître, comme s’il fallait être (comme si nous ne pouvons qu’être) les derniers. Alors nous prit l’envie de confronter deux éternels (féminins) que les tessitures partagent mais que le sacrifice et la disparition unissent. Envie de donner la parole à sept femmes sorties du crâne de Wilhelm Richard Wagner : Senta, Sieglinde et Erda, Elsa et Ortrud, Isolde et Kundry, qui s’effaceront, sachant.

« Beaucoup de héros wagnériens meurent sans souffrir physiquement, voire sans autre motif que l’Idée (…) »

Essai sur Wagner, Trad. Hans Hildenbrand & Alex Lindenberg - Ed. Gallimard 1966.

Chez Wagner, seuls les hommes meurent, sanguinolents, au vu de tous, impudiques.

Les femmes, elles, attendent, meurent ailleurs, s’affaissent, s’évanouissent, retournent à la terre, montent au ciel… Les femmes s’effacent ou se taisent. Les femmes disparaissent.

Comme disparurent bien vite ces cantatrices d’avant-guerre, telles des « Juives errantes », artistes éternelles et condamnées.

Il fut alors nécessaire de réécouter ces voix et la musique sublime d’un Wagner qui précéda le massacre. Nécessaire d’entendre à nouveau un chant venu de loin, sorti du gosier de femmes traitées comme des bêtes et abattues dans le crépitement des feux de camp. Nécessaire de relire les textes de cet assassin - les génies ne le sont-ils pas ? - aussi fascinant qu’un fauve déchirant une biche. Il faut dire ce qui éclaire.

Sobriété / Emphase

Comme Theodor W. Adorno, Thomas Mann, Friedrich Nietzsche ou Hans-Jürgen Syberberg l’ont si bien exprimé, Wagner attire et repousse.

Ce mélange de lyrisme fou et d’attentes, de suspension et d’étirement du temps, cette monstruosité tellurique soudain doucereuse, cet érotisme acide qui se mue (ou le contraire) en une vivacité lasse, cette curieuse niaiserie parfois kitsch, et (il faut le dire) des discours humains puis soudain nauséeux, semblaient devoir laisser ce territoire à d’autres forces. Mais affronter cette emphase par une modestie des moyens apparut soudain comme logique, pour aborder la dimension vraie (humaine ?) d’une œuvre incontournable, aux contours sans netteté « qui laisse la place au Malin ».

Pour cela quatre femmes et un pianiste, auront la parole. Il y aura des images atrocement concrètes ou résolument abstraites, bien peu de gestes ou d’objets – l’Ornement n’est-il pas un crime ? Le bruit délicat d’un clavier l’emportera sur le rugissement des fosses.

Hommage

Ursula et Anna ont retenu des œuvres qui donnent la parole à sept héroïnes wagnériennes qui attendirent, voulurent savoir et disparurent.

Les 7 Femmes de Wilhelm Richard leur permettra de partager le simple plaisir du chant, en rendant aussi hommage aux disparues d’hier et d’aujourd’hui, aux victimes de la folie d’hommes aux barbes bleues ou noires, et sans imagination.

Il fallait rendre hommage aux « voix étouffées » que nous n’oublierons pas : Henriette Gottlieb, Ottilie Metzger-Lattermann et Magda Spiegel.

D’avoir si bien chanté ce sacré Wilhelm Richard ne leur servit en rien.

Elles furent brûlées, gazées, torturées, méprisées, comme aujourd’hui tant d’autres filles de Mélisande, tant de « pauvres petites ».

© rose eT fafner◻
  • Musique : Richard Wagner
  • Textes :
    • Patrick Mc-Guiness
    • Robert Walser
    • Richard Wagner
    • Eugen Hollerbach
    • Thomas Mann
    • Police d’Etat - Francfort-sur-Main (1942)
    • Friedrich Nietzsche
    • Theodor W. Adorno
    • Hans-Jürgen Syberberg
    • Georges Bataille
  • Mezzosoprano : Ursula Deuker
  • Soprano : Anna Wahlberg-Rosset
  • Piano : Vincent Minazzoli
  • Comédienne : Cécile Gérard
  • Comédienne Vidéo : Nadine Darmon
  • Conception, scénographie, costumes & Vidéo : Yves Le Jeune
  • Technique Vidéo : en cours
Œuvres choisies

Der Fliegende Holländer, Romantische Oper in drei Aufzügen ― Le Vaisseau fantôme, Le Hollandais volant, Opéra romantique en trois actes

Œuvres choisies

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II. Akt - Szene I / Acte II – Scène I

Senta → Ursula Deuker

Des cris primitifs comme ceux des Filles du Rhin ou des Walkyries. Senta attend et bravant l’interdit conte l’histoire de l’homme pâle condamné à errer sur la mer jusqu’à ce que… Femme parmi les femmes, Senta chante, sous le regard peint de l’homme à la barbe sombre en costume noir, qui la fera disparaître.

Œuvres choisies

Die Walküre, Erster Tag aus dem Bühnenfestspiel Der Ring des NibelungenLa Walkyrie, Première journée du festival scénique L’Anneau du Nibelung

Œuvres choisies

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Akt – Szene III / Acte I – Scène III

Sieglinde → Anna Wahlberg-Rosset

Comme Elsa, Sieglinde attend l’ami venu de loin pour échapper à sa condition (humaine). Femme et maison appartiennent ici à l’homme, comme ailleurs.

Sieglinde (nous) raconte et espère. Elle armera Siegmund qui autorise un avenir.

Acte I – Szene III / Acte I – Scène III

Sieglinde → Anna Wahlberg-Rosset

Sieglinde délirante, folle amoureuse de Siegmund, la nuit comme Isolde de Tristan. Elle apprendra que l’objet de son désir est son frère jumeau. Sœur, double, fiancée, cette trop humaine, enfantera, hors champ, en mourant, un autre sauveur, Siegfried, une bête blonde aussi idiot qu’en bonne santé.

Œuvres choisies

Das Rheingold, Vorabend zu dem Bühnenfestspiel Der Ring des NibelungenL’Or du Rhin, Prologue au festival scénique L’Anneau du Nibelung

Œuvres choisies

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Szene IV / Scène IV

Erda → Ursula Deuker

Erda prédit la fin des dieux si leur maître Wotan ne renonce pas à l’anneau fait de l’or volé au Rhin. La déesse archaïque dit le caché, le secret, l’ésotérique et l’interdit, mais, telle Cassandre, elle ne sera pas écoutée. Mère éternelle, elle est à la fois le passé, le présent et l’avenir. Elle retournera à la Terre.

Œuvres choisies

Lohengrin, Romantische Oper in drei Aufzügen ― Lohengrin, Opéra romantique en trois actes

Œuvres choisies

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Akt I – Szene II / Acte I – Scène II

Elsa → Anna Wahlberg-Rosset

Femme étrange, rêveuse ou égarée, Elsa, rêve elle aussi « d’échapper ». Injustement accusée, Lohengrin lui est apparu ; il la défendra. Par lui, pour lui, elle sera condamnée à ne pas savoir, comme chez Barbe-Bleue. Mais comment aimer, comment « être », sans savoir ? Elle cèdera et disparaîtra.

II Akt – Szene II / Acte II – Scène II

Elsa → Anna Wahlberg-Rosset / Ortrud → Ursula Deuker

Ortrud voudrait exterminer le monde et la nature, rien que pour rendre la vie à ses dieux évanouis (Wagner) avec la rage d’une femme amoureuse frustrée. Elle se rapproche d’Elsa pour la perdre et retrouver sa gloire. Les paroles contraires de ces femmes perdues qui vont perdre, s’assemblent en une triste mélodie, amoureuse ?

Œuvres choisies

Tristan und Isolde, Handlung in drei Aufzügen ― Tristan et Isolde, Œuvre en trois actes

Œuvres choisies

Tristan und Isolde, Handlung in drei Aufzügen ― Tristan et Isolde, Œuvre en trois actes

III Akt – Szene III / Acte III – Scène III

Isolde → Anna Wahlberg-Rosset

Isolde rejoint son amant mort, et le détaille. Autopsie amoureuse : sourire, yeux, cœur, sein, lèvres, souffle… Sentir. Voir. Chant qui pénètre, délicieux effluves, extrême plaisir, comme le ressent Parsifal devant la plaie sanglante d’Amfortas.

Souffrance. Jouissance. L’empire des sens. Transfiguration.

Œuvres choisies

Parsifal, Ein Bühnenweihspiel in drei Aufzügen ― Parsifal, Un festival sacré en trois actes

Œuvres choisies

Parsifal, Ein Bühnenweihspiel in drei Aufzügen ― Parsifal, Un festival sacré en trois actes

II Akt / Acte II

Kundry → Ursula Deuker

Ortrud usait d’une séduction feinte auprès d’Elsa pour « échapper » ; Kundry la magicienne tentatrice venue de nulle part, essaie de perdre Parsifal pour une même raison. Elle gomme sa ruse, se transforme, hurle de douleur parce qu’elle l’a vu, LUI, et qu’elle a ri. Alors elle rit et crie, épuisée, avant de céder à (la mélodie de) Parsifal. Dormir – Dormir – Dormir profondément ! – Mourir !

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Biographie

Cesar Cofone

Plasticien
Biographie

Cesar Cofone

Plasticien

Né à Buenos Aires (Argentine), Cesar Cofone vit à Paris depuis ses 20 ans ; il fit ses études à l’École des Beaux-Arts de Buenos-Aires puis à la Slade School de Londres.

Il travaille à San Francisco, puis comme professeur d’art invité étranger à Vincennes et en Grande-Bretagne.

Il expose dès 1972 dans les plus grandes galeries : Centre Georges Pompidou, Grand Palais, galeries Florence Arnaud, Jacob et Denise René, White Gallery de Lausanne, Fondation Gulbenkian de Lisbonne, Ampersand Gallery de San Francisco, etc. et récemment à la galerie NEC-Paris.

Plusieurs de ses créations ont rejoint les collections publiques : Musée de Soissons, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Fond national d’Art contemporain.

Il signe la scénographie pour l’ouverture du nouvel opéra de Valencia (Espagne).

Il conçoit des ouvrages avec des écrivains, des photographes et des plasticiens.

Des articles parus dans L’Express, Libération, Art Press, Opus International, Corriere della Sera, etc. ou des émissions (Radio-France / France Culture) témoignent de son travail.

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Biographie

Nadine Darmon

Comédienne
Biographie

Nadine Darmon

Comédienne

Née en France, Nadine Darmon suit l'enseignement de Michel Bouquet et Pierre Debauche au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris.

Elle joue ensuite avec Pierre Debauche (L’Illusion comique, 4 x Courteline, etc.), Guy Rétoré, Denis Llorca (Les Chevaliers de la Table ronde), René Loyon, Pierre Vial, Robin Renucci, Compagnie Dodeka, Stella Sefarty, Benoît Lambert, Philippe Lanton, Olivier Poujool, Benjamin Charlely et Thierry de Peretti (Retour au désert) au Théâtre de la Bastille-Paris, Sophie Loucachevsky (Beckett, Antonio Tarantino) au Théâtre de la Colline-Paris, etc.

Elle enseigne et réalise des stages (École Pierre Debauche, AFDAS, ARIA ou ESAD) et des ateliers aux Rencontres Internationales de Haute-Corse).

Elle enregistre pour Radio-France / France Culture et tourne au cinéma avec Niels Tavernier.

Elle met en scène Molière, Tchekhov, Feydeau, Latifa Benmansour, etc. En 2010, au Théâtre du Lucernaire et au Petit Montparnasse, elle propose La Ballade de Simone de Michèle Brûlé d’après Simone de Beauvoir.

Elle écrit et met en scène Avec Milena d’après Milena Jézenska.

En juin 2014, elle rejoint Jean-Charles Massera pour une performance théâtrale qu’il conçoit dans le parc Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville.

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Biographie

Ursula Deuker

Mezzo-soprano
Biographie

Ursula Deuker

Mezzo-soprano

Née à Trier en Allemagne, Ursula Deuker fait des études de Théâtre, Français et Littérature Générale et Comparée à l’Université de Berlin. Elle étudie le chant avec Ana Raquel Satre à Paris, Dale Fundling à Salzbourg et Gudrun Ayasse, Munich. A Paris, elle étudie le théâtre avec Jacques Lecoq et Étienne Decroux. Elle joue Clytemnestre dans Elektra de Hugo von Hofmannsthal par Jean-Pierre Rossfelder (Maison de la Poésie - Paris). Elle chante la mère dans Der Jasager de Brecht de Kurt Weill, l’Enchanteresse dans Didon et Enée de Purcell, Le Magicien dans L’Esprit de la Forêt de Pascal Diez, Géneviève dans Pelléas et Mélisande de Debussy et rejoint le Grupo Accion Instrumental. Elle crée le rôle Helma 2 dans Welt oh Du, Kurt-Schwitters-Opéra du compositeur argentin Jorge Zulueta ainsi que le rôle de la Narratrice dans son Tango opera Che Buenos Aires, Tango mon Amour au Festival de Herrenhausen, Expo 2000 en Allemagne.

À la Theaterakademie August Everding de Munich elle participe à la production d’Ariadne (C.Monteverdi, B.Martinhu, D.Milhaud) et y chante le rôle de la Wirtin dans Blutbund de Hans-Jürgen von Bose. Avec le Lyrisches Opernensemble elle chante la Contessa Ceprano et le page dans Rigoletto de Verdi. Elle est le Historicus (Jephte, Carissimi) et Iphigénie (Gluck) dans In den Bergen, opéra collage de Sabine Bergk. Elle interprète le rôle de Berta dans Le Barbier de Séville (2010) et la muse / l’âme dans Nacht. Zeit.Mord de Hans-Jürgen von Bose avec l’Anderes Opernensemble, Munich (2011). Elle est régulièrement soliste dans l’oratorio (Aiblinger, Kempter, Mozart, Rossini, Berlioz) et chante dans les chœurs de l’Opéra de Limoges.

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Biographie

Cécile Gérard

Comédienne
Biographie

Cécile Gérard

Comédienne

Cécile Gérard est diplômée en BTS Action commerciale, a une Licence et une Maîtrise de Lettres modernes. De 1990 à 1992, elle est élève à l’École supérieure d’Art dramatique Pierre Debauche-Paris, après avoir suivi des cours à l’Atelier du CDN-Nancy, au Studio Théâtre populaire de Lorraine (Daniel Pierson), à l’Atelier Théâtre de Metz (Jacqueline Martin), et des stages (Robert Cantarella, Philippe Minyana, Catherine Anne, Charles Tordjman, Dominique Ferret, Jean-Paul Denizon et René Jauneau).

Elle suit des stages de Chant et Geste vocal (Georgina Aguerre, François Combeau) et de Danse contemporaine (Bérengère Altieri). Elle anime des ateliers de formation théâtrale (Chalon-sur-Saône, Université Paris-Sorbonne).

Elle participe à la fondation par Benoit Lambert du Théâtre de la Tentative. Elle y joue dans Maître Puntila et son valet Matti, Le Bonheur d’être rouge de Frédéric Matonti, La Conversation interrompue (Marx, Lagarce, Vitez, Deleuze, Aragon, Bailly, Müller), Les Fourberies de Scapin, Lorrenzacio par Benoît Lambert au CDN de Caen, Le Misanthrope par Jacques Falguières, Ange noir de Nelson Rodrigues par d’Alain Ollivier.

En 1997 Yves Le Jeune la met en scène dans Le Petit plaisir de grand-père d’après Adolph Muschg, puis en 2000 pour une lecture à Fontainebleau.

Cécile Backès lui propose La Maison de Marguerite Duras au Théâtre Paris-Villette.

Elle tourne Capitale de la douleur de Ludovic Koutchinsky et L’affaire de Nancy d’Anne Delbée.

Radio-France / France Inter / France Culture lui confie la lecture de Automne à Berlin et Vaterland de Jean-Paul Wenzel, mis en scène par Cécile Bakès en 2010 au CDN-Thionville et diffusé sur arte/TV.

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Biographie

Vincent Minazzoli

Pianiste
Biographie

Vincent Minazzoli

Pianiste

Après des études de violon et de piano, ainsi que d'écriture (harmonie, contrepoint) au CNSM de Paris, Vincent Minazzoli exerce une triple activité de violoniste, pianiste, et occasionnellement de compositeur.

Parallèlement à son activité de concertiste, l'amenant à se produire dans plusieurs salles parisiennes (salles Cortot, Gaveau, Centre Pompidou, Centre culturel tchèque, Maison de la Poésie, Théâtre du Lierre) et en province (Palais des Papes d'Avignon, nombreuses scènes nationales) ainsi qu'à l'étranger (Allemagne, République tchèque, Belgique, Suisse, Algérie), il collabore étroitement à de nombreux spectacles de théâtre, notamment musical, à la fois en tant que violoniste et pianiste, et également comme compositeur de musiques de scène.

Cet intérêt pour l'univers scénique le conduit à accompagner de nombreux chanteurs, ce qui, avec son activité de 1er violon du quatuor à cordes Giacomo, formation constituée en 2001, constitue actuellement l'essentiel de son activité de concertiste.

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Biographie

Anna Wahlberg-Rosset

Biographie

Anna Wahlberg-Rosset

Née en Suède, Anna Wahlberg-Rosset (née Wahlberg) étudie le piano, l’orgue, le chant et la direction de chœur au conservatoire supérieur de musique de Göteborg.

En 1995, elle est finaliste du Concours de Jeunes chefs de chœur de Radio Suède.

Après avoir obtenu son diplôme en 1998, elle participe aux masterclasses de David Harper à Londres et de Susanna Rigacci à Florence. Parallèlement, elle se produit comme soliste et travaille comme organiste et chef de chœur.

De 2004 à 2005, elle suit des cours à l’Opéra Studio 67 de Stockholm où elle étudie les rôles de La comtesse dans Les Noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart, Elsa dans Lohengrin de Richard Wagner et Marie dans Wozzeck d’Alban Berg.

Elle interprète au Théâtre de Rosenlund en Suède : Sieglinde dans La Walkyrie de Wagner et Lisa dans La Dame de Pique de Tchaïkovski.

En France depuis 2005, elle a travaillé dans les opéras de Limoges, Toulouse et Massy et se produit aussi régulièrement en tant que soliste dans des récitals.

Son répertoire est vaste ; il s’étend de la musique sacrée : Mozart, Pergolèse, Bach, Händel et Vivaldi, à la musique profane: Richard Strauss, Francis Poulenc, Eric Satie, Benjamin Britten, etc.

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