Programme :
Construction à vocation festive et culturelle, en bordure de l’Yonne. La scène fait écho à la bibliothèque existante voisine dont elle reprend le volume, la couleur et l’orientation. Ce parallélogramme nécessairement clos est cerné de possibles transparences. La salle dotée d’un gradin rétractable, se mue volontiers en un espace de jeu(x), dont le fond vitré l’expose et permet de profiter du soleil. Les espaces nécessaires à l’accueil du public et aux services s’organisent sous un abri majoritairement translucide qui serpente autour de l’ensemble salle-scénique.
Réhabilitation d’un ancien corps de ferme et construction d’une extension pour abriter une école de musique. Le bâtiment très allongé (longère) typique de l’architecture bas-normande, une fois restructuré, abrite sur deux niveaux les espaces Jeunesse et l’auditorium. L’extension comprend deux parties : une aile perpendiculaire à l’existant qui établit un lien avec l’existant et abrite les structures d’accueil et l’école de musique, une deuxième partie parallèle à la longère, abrite les grands espaces (studios et salle pour orchestre et chœur).
La 2ème partie repose sur des pilotis qui permettront d’accueillir une future médiathèque. Le tout définit une cour susceptible d’accueillir des manifestations avec ou sans chapiteaux ; elle prolonge un ancien cimetière arboré devenu un parc urbain.
Programme :
Réhabilitation d’une ancienne école primaire des années 50 et extension pour accueillir une école de musique et un auditorium avec tous les services nécessaires, destinée aux 15 communes du Canton. Une galerie de métal et polycarbonate relie les 2 bâtiments existants à un nouvel édifice maçonné qui abrite l’ensemble Salle-Scène et des Locaux techniques.
Les locaux sont rendus accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les salles de cours ont été traitées au niveau phonique et acoustique ; l’auditorium permet d’accueillir des formations chorales ou orchestrales d’une vingtaine de pupitres. Il est doté d’une régie en relation avec la salle et la salle de percussion, permettant des enregistrements.
Programme :
Extension et aménagement d’une ancienne école primaire du XIXè en vue d’abriter une salle de consultation informatique ouverte au public, une salle d’exposition et des sanitaires, en rendant l’ensemble accessible aux personnes à mobilité réduite.
Les caractéristiques d’origine des deux anciennes salles de classe (estrades, carrelages, etc.) ont été conservées, comme la modénature des façades à peine transformée par des claustras de bois pour atténuer la luminosité et garantir une bonne vision des écrans. Dans l’ex-cour de récréation, un cube du même bois relie l’édifice au préau rénové ; il abrite les nouveaux sanitaires. Un accès permet l’accès à un jardin qui prolonge celui de l’école de musique.
Programme :
Construction de studios pour les musiques actuelles et leur enregistrement en relation avec l’école de musique actuelle. Sous un ancien préau au rez-de-chaussée de l’école, un parallélépipède maçonné, fortement isolé et recouvert d’un bardage en acier inoxydable, abrite un nouveau hall relié à la structure d’accueil en activité, trois nouveaux studios et une régie d’enregistrement en communication visuelle avec deux des studios.
Rénovation de la grande salle de la M.A.L. construite en 1967 par l’architecte Maurice Novarina (1907 ⇾ 2002). Toutes les composantes essentielles de l’édifice très daté ont été préservées ; seul le parterre de la salle et la cage de scène ont été modifiés afin d’augmenter le confort d’utilisation et mettre le tout en conformité avec la réglementation.
Programme :
Chantier arrêté après la rénovation des façades par la municipalité élue en Mars 2001. La qualité du travail du maître d’œuvre, reconnue par les partenaires de l’opération (DRAC Ile-de-France, Département, etc.) et les services instructeurs (M.H., Sécurité, PMR, etc.) fut remise en cause par les nouveaux élus, ce qui provoqua la démission de la maîtrise d’œuvre.
Le projet consistait à rendre performant un théâtre du XIXème en partie inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques. Il fallait établir une liaison avec un nouvel ensemble immobilier à l’arrière de l’édifice. Un hall traversant devait relier le hall du théâtre, la salle de bal et un nouveau parvis donnant sur le quartier en devenir.
Programme :
Restructuration d’une salle de patronage devenue cinéma puis gymnase, construite à la fin des années 30, en une salle de spectacles et de répétition pour la Ville et le Théâtre de Cherbourg-Octeville – Scène nationale. La maison mitoyenne peinte en rouge fut annexée et reliée au théâtre pour abriter l’accueil et l’administration.
Jean-Pierre Sfez, co-auteur du projet, est décédé en 2009.
Diplômé en 1985, il fut le collaborateur d’agences parisiennes de renom : Roland Simounet, Odile Decq et Benoît Cornette, Architecture Studio, Christian Labbé, Béatrice Dollé, René Dottelonde, Inge-Lise Weeke, etc. avant de réaliser des édifices de natures très diverses. Il quitta ensuite Paris pour le Sud-Ouest.
Il fut lauréat du PAN Montagne, Architecte-conseil au C.A.U.E. des Yvelines et Programmateur en architecture.
Le théâtre d’Évreux étant inscrit en partie au titre des Monuments historiques, l’essentiel de la conception a porté sur le lien entre les deux structures jusqu’alors distinctes.
La structure d’accueil du théâtre a été rénovée et reliée à un nouvel édifice qui abrite un hall et une régie protégée par une boîte de bois comme suspendue dans le volume.
Ce second hall dessert le nouvel ensemble salle-scène rendu accessible aux personnes à mobilité réduite. La rénovation des bureaux a participé à la redistribution des espaces communiquant. L’ensemble est construit en brique rouge rappelant les façades du théâtre, et s’ouvre largement sur un square.
Programme :
Rénovation totale de l’édifice renommé « Le Théâtre », dont la salle abrite une coupole peinte et des fresques ou carrelages muraux de Jean Burkhalter des années 1930, qui ont tous été préservés et mis en valeur. Une deuxième salle modulable a pris la place d’un ancien gymnase attenant, et les bureaux occupent une maison mitoyenne. L’équipement comprend en outre une structure d’accueil (bar & vestiaire) et sanitaires publics, la grande salle avec balcon totalisant 600 places avec une cage de scène augmentée et dotée de dessous, des loges avec leurs sanitaires, des dépôts et des locaux techniques (dont une partie en extension).
Le projet a été complété par l’aménagement de l’esplanade du théâtre.
Construction d’un espace atypique bâti dans un parc en Wallonie francophone, conçu comme un vaste abri pouvant accueillir des fêtes, des manifestations culturelles mais aussi des congrès ou symposium, des rencontres ou divers ateliers en autorisant des résidences.
Les loges ont été conçues comme des chambres avec sanitaires et le foyer des artistes comme une salle à manger privative dotée d’un grand feu ouvert. Un volume scénique unique et vaste (plus de 150m² sous 6m de hauteur) contient par un gradin fixe de 80 places. La structure comprend aussi un hall d’accueil, des sanitaires, une cuisine pour traiteur, des dépôts en relation avec la salle, des locaux techniques et un ascenseur qui dessert les 3 niveaux. L’ensemble obéit aux contraintes imposées par le bourgmestre local (toit 2 pentes, ardoise, brique, etc.).
Extension latérale de la cage de scène et du dépôt du Centre dramatique national d’Aubervilliers, dans le parc jouxtant le théâtre, puis réaménagement de la structure d’accueil avec une seconde entrée pour le Cinéma.
Programme :
Études arrêtées par la nouvelle municipalité élue en 1995, pendant la phase DCE.
Rénovation totale d’un ensemble culturel datant des années 60 et attenant à l’Hôtel de Ville.
Programme :
Rénovation d’un théâtre de 1860, classé en partie au titre des Monuments Historiques, destiné au CDN de la Région Rhône-Alpes. La cabine de régie a pris place au fond d’un balcon dans l’axe de la scène. L’acoustique a été corrigée au niveau du cadre de scène. Les décors ont été préservés, et les coloris d’origine des sièges retrouvés (bleu au parterre, rouge aux balcons).
Programme :
Programme :
Construction de deux salles de répétitions pour l’Opéra de Nantes à partir de l’église Saint-Georges des Batignolles construite par René Ménard et Maurice Ferré de 1933 à 1935, désaffectée et en partie détruite. La nef qui n’avait jamais été entièrement construite, abrite désormais la salle de répétition pour la mise en scène. Le chœur qui subsistait a été reconverti en salle de répétition pour le chœur ; il est doté de fresques, conservées et remises en valeur. Une aile reprend les couleurs de l’édifice. Elle est bâtie en brique rouge dito l’existant, en pavés de verre et en tôle ondulée dorée, le long d’une façade pour abriter le hall d’accueil, les loges et leurs sanitaires.
Quelques années après les travaux, l’ensemble devint le « Studio Saint-Georges des Batignolles » et abrita des compagnies théâtrales comme : « Théâtre pour deux mains », « Science 89 », « Théâtre Nuit », « Compagnie Kossiwa », « Théâtre du Loup », etc.
Il s’agit de la rénovation intérieure de l’ex-Maison de la Culture de Bretagne, aujourd’hui Théâtre national de Bretagne.
Les halls ont été entièrement reconfigurés, un étage a été transformé en galerie d’exposition, un autre accueille un restaurant ouvert à tous, comme la nouvelle discothèque de prêt et d’écoute, sise au plus haut niveau. La grande salle, un amphithéâtre typique des années 60, posait de nombreux problèmes acoustiques par sa forme uniformément circulaire et techniques. Le plateau était peu profond et trop éloigné du public par un grand proscenium. Le cadre de scène fut avancé pour inclure le proscenium à la cage de scène sécurisée.
Un faux-plafond acoustique en forme de vagues successives dissimule le nouveau système de ventilation. Des réflecteurs sont disposés devant les murs latéraux, dissimulant de nouvelles galeries techniques. L’ensemble est magnifié par l’œuvre du plasticien Dominique Gauthier, proposé au maître d’ouvrage par Yves Le Jeune.
Le maître d’ouvrage a demandé en cours de travaux, l’ajout d’un balcon.
Aménagement d’un hangar en un lieu de création pour la Compagnie Pierre Debauche : « Le Théâtre du Jour », dans un ancien atelier à Agen. Ce lieu abrite une école d’Art dramatique dirigée par Pierre Debauche.
Aménagement d’un ancien atelier pour l’École supérieure d’art dramatique fondée par Pierre Debauche, rue Saint-Bernard à Paris.
Programme :
Le « Pianocktail » est une nouvelle salle dite polyvalente par le fait que le gradin est entièrement escamotable. Yves Le Jeune participa à la conception scénographique : rapport salle-scène, équipement technique, gradin, etc.
Programme :
En 2009, Projet ajourné après l’approbation de l’APS par le maître d’ouvrage.
Construction du nouveau Centre culturel français de Djakarta. Yves Le Jeune comme scénographe d’équipement associé à René Dottelonde, Architecte D.P.L.G.
Programme :
En 2002, Inscription au Patrimoine du XXè siècle par la Direction de l’Architecture du Ministère de la Culture et de la Communication.
Réhabilitation du Ciné-Union pour abriter le Centre dramatique national du Limousin « La Limousine » puis « Théâtre de l’Union ». Le Ciné-Union était l’un des plus grands cinémas français au début du XXè siècle, bâti par les Coopérateurs de Saintes (COOP), pour les ouvriers des porcelainiers ou mégisseries. Il s’est agi de sauver et remettre en valeur un édifice abandonné qui témoigne des débuts de l’usage du béton armé. Tous les vestiges dignes d’intérêt ont été préservés (galerie, ferronnerie, carrelages, lambris, luminaires, etc.). La machinerie scénique ajoutée ne porte pas atteinte à la structure. Les volumes abritent une salle de 400 places, un vaste plateau avec dessous de scène partiels, une structure d’accueil, un foyer-bar, des sanitaires, des bureaux, des loges, une salle de lecture et un atelier de costumes relié à un édifice voisin destiné aux ateliers des décors.
Programme :
Projet destiné à abriter la programmation municipale mais aussi le « Théâtre de la Soif Nouvelle » alors Centre Dramatique en préfiguration. Cette compagnie fut créée par Pierre Debauche à la demande de l’écrivain Aimé Césaire, alors Député-Maire de Fort-de-France. Pendant 4 années successives, les metteurs en scène Robert Angebaud, René Loyon, Pierre Debauche et Pierre Vial, et d’autres intervenants (dont Yves Le Jeune) ont formé des comédiens et un personnel artistique, technique et administratif, antillais, nécessaires à la future structure.