Un premier événement festif et culturel qui prit place à Port-Diélette :
Yves Le Jeune remercie :
120 Anciennes cartes postales de Port-Diélette.
« En venant à Diélette, écoutez le bruit des sabots sur le quai de granit, le marteau des carriers dans la falaise, le vent qui souffle sur les volets et qui claque dans les voiles.Michel Giard, Flamanville d’une marée à l’autre (Ed. La fenêtre ouverte du Cotentin, Collection Cotentin vivant 1987)
Yves Lamache est né aux Pieux, le chef-lieu du canton dont fait partie Port-Diélette. Fidèle au pays d’abord le temps des vacances, il décida de résider un jour ici. Il entreprit une collection de cartes postales des Pieux, de Flamanville et de Sciotot.
Port-Diélette fut une modeste place forte face aux îles anglo-normandes et demeure un refuge pour les marins victimes du Raz Blanchard.
Port-Diélette abrita jusqu’après la 2è Guerre mondiale, une mine de fer sous la mer qui accueillit de nombreux mineurs, dans d’effroyables conditions.
On s’y amusait pourtant, en buvant et dansant dans de nombreux estaminets.
Aujourd’hui, AREVA a construit une puis deux centrales nucléaires, et le port accueille des plaisanciers.
Peu de pêcheurs ici.
Les images exposées en témoignent.
Sept clichés originaux de Port-Diélette. Une commande de rose eT fafner. Photographies originales. Tirage limité 1 sur 5.
« Regarder Diélette :Johannes von Saurma
Johannes von Saurma se passionne pour le quotidien, et ce dès son arrivée à Paris en 1965 au sortir de l’École de photos de Munich : les hommes et les femmes qu’il croise, porteurs d’un savoir, un savoir-faire, une mémoire, invisibles à l’œil nu et qu’il désire profondément mettre en lumière dans ses cadres et cerner dans leur environnement.
Depuis 1990, il se consacre au monde du travail et concentre ses recherches sur le geste professionnel qu’anime l’amour des métiers, tant dans les ateliers d’artisans que dans les ateliers d’artistes ou dans les coulisses du spectacle vivant.
L’artiste propose sa vision des dragons dessinée sur les murs bruts de l’ancien cinéma de Port-Diélette.
Il accompagne ces œuvres d’une installation vidéo avec projections sur bottes de paille.
Cesar Cofone
« Pour que son horreur soit totale, Cesar, acculé contre le socle d’une statue par les poignards impatients de ses amis, aperçoit parmi les lames et les visages celui de Marcus Julius Brutus son protégé, peut-être son fils. Alors, il cesse de se défendre et s’exclame :Jorge Luis Borges
Mademoiselle de la Cunégonderie du Ru (par vidéotransmission) et une fée normande face à leurs démons. Une confrontation de légendes.
« D’abord une légende d’ici : un dragon innommable et innommé, dans une caverne (ici on dit un trou) qui se remplit au gré des marées.Yves Le Jeune
Ursula Deuker
Déesse en détresse…
En représentation physique et unique.
Pour les hommes par la femme.
La douleur hystérique de ce personnage, profondément nié par les autres, amené à se tordre en tous sens pour tenter de provoquer maladroitement leur amour plutôt que la risée.
Un univers cruel proche de l’ambiance des foires et des exhibitions de monstres de cirque d’antan.
Un instant magique où seules, la musique du corps et la légèreté du jonglage envoûtent l’assistance.
« C’est l’objet, le corps, le son. Ou encore : jonglage, danse, musique, produits par un interprète simultanément. C’est aussi la présence du corps à l’objet, la transfiguration du corps par le son, l’impact sonore d’un corps dans les objets. »Thomas Guérineau
« Oxymore est une stylistique périlleuse sur l’art de la jongle et son contraire : comment être virtuose sans exploit ? »Bruno Masi (Libération 23 mars 2003)
Une chanteuse de rock, ayant goûté à tout, découvre l’ivresse suprême, avec Du vin et du haschisch de Charles Baudelaire…
« J’ai choisi de parler de l’ivresse parce que c’est un thème qui rassemble. Tout le monde se retrouve – non pas dans l’alcool, non pas dans la drogue – mais dans le désir idéal le goût de l’infini (c’est Charles Baudelaire qui dit ça) : le goût de l’infini c’est la cause de tous les excès, de l’ivresse poétique du mangeur de haschisch à l’ivrognerie la plus répugnante des faubourgs.Michèle Brulé
Nadine Darmon nous confie de drôles de recettes du coin.
« Un grimoire brûlé. Une formule oubliée.Nadine Darmon
Projection d’un film restauré accompagné d’une musique originale commandée en 2002 par arte-TV, jouée sous l’écran par M. Riessler et P. Charial, avec un sextuor sur une bande magnétique.
« Récit d’une paranoïa virant à la folie, L’Apparition parvient à créer, en 20mn à peine, un climat étouffant où le protagoniste se retrouve pris au piège, comme un insecte sur une gigantesque toile d’araignée.Franck Garbarz (Télérama 16 octobre 2002)
Chaque jour en milieu d’après-midi, la simple écoute d’un chef-d’œuvre de l’art lyrique, en buvant un thé ou sirotant un verre. Écoutes de femmes-monstres aux voix inouïes.
Michel Pérez
André Tubeuf
Elisabeth Schwarzkopf, ou l’une des plus belles Elvire, de celles qui donnent au personnage toute son ampleur. Féminité souveraine, passion, éloquence, sont toutes de francs sopranos lyriques. Schwarzkopf, royale.
Pier Paolo Pasolini
Winifred Ferrier
Les Walkyries (Die Walküre - Acte III – Scène 1)
Johann Wolfgang von Goethe (Lettre à Schiller en 1797)
Rencontres programmées autour d’un verre, avec les acteurs.
Issu de l’École de photo de Munich, passionné par le quotidien et l’environnement de tous les porteurs d’un savoir : pêcheurs, ouvriers, facteurs, gardiennes d’immeubles ou danseuses du Crazy Horse Saloon, il propose ici sa vision de Port-Diélette.
Élève de Pierre Debauche, Daniel Pierson et Jacqueline Martin, on la remarque très vite dans les spectacles d’Alain Ollivier, Jacques Falguières, Cécile Bakès, etc. et ceux du Théâtre de la Tentative auxquels elle participe dès sa création par Benoît Lambert.
Collaborateur de Patrice Chéreau jusque 1998, il éclaire de nombreux spectacles conçus par Harold Pinter, Marcel Maréchal, Luc Bondy ou Jean-Michel Ribes. Il étudia l’illumination de Port-Diélette.
Né à Buenos-Aires et vivant à Paris, les performances de cet artiste magicien comprennent toujours une projection dans l’espace. Il expose de par le monde et propose ici une de ses installations.
Un presque film des musiques, autres, selon.
Pour danser en bord de mer.
Images imparfaites et kitsch.
Nanar d’Inde,
héros bellâtres et femmes lascives,
monstres de plastique,
grottes en carton pâte,
méduses ratées.
Un navet si médusant que l’on rira forcément.
Surréalisme exotique et dérisoire.
Et un D.J. pour danser là-dessus et en finir.
Pour cette fois.
Merci.