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Crazy Rose
Port-Diélette – Flamanville(50340)Ce premier moment de partage s'appuyait sur une belle légende locale qui nous fascinait par une étrange adéquation entre le site et son Histoire :
Germain, devenu depuis Saint, qui tua l'habitant cruel du Trou Baligan, nous questionnait par son acte sur nos erreurs, notre devenir, nos désirs refoulés ou non.
Nous nous demandions alors, comme le poète Rainer Maria Rilke si les dragons n'étaient pas de belles princesses souffrant simplement de solitude, et, comme nous parfois, piètrement déguisées.
Sans répondre.
Encore une fois nous faisons appel au conte, mais juste assez pour l'abandonner aux enfants. Et puis, l’air de rien, nous irons voir derrière.
Nous, les Adultes.
Nous irons dans les coulisses du rêve.
Dans celles des rêveurs qui attendent que le rideau se lève comme une jupe.
Et il nous faudra monter l’escalier, vers le Privé et le Défendu.
Pour ouïr les Dits secrets de nos Grands. »
Yves Le Jeune
Crazy Horse 69
Johannes von Saurma, photographeBernardin, créateur du célèbre cabaret parisien Le Crazy Horse Saloon lui commande en 1969 un travail photographique, où Johannes von Saurma privilégie les coulisses du spectacle pour rendre compte de l’ambiance et des activités très particulières qui règnent de l’autre coté de la scène. Ce qu’il présente ici.
Crazy Rose
Une lecture de textes érotiques de grands auteurs et de quelques maîtres :
- → La Petite belle, extrait des Contes des Landes et des Grèves de Paul Sebillot (1900) Ed. A. Caillères, Rennes, ré-Ed. Dominique Besançon - Ed. Terre de Brume, Rennes 1997
- → Bonheur parfait* de Théophile Gautier
- → Première soirée d’Arthur Rimbaud
- → Le Doigt* auteur anonyme vers 1739
- → Saison* de Raymond Radiguet
- → Polissonnerie* de Voltaire
- → LE Valet consolateu* auteur anonyme vers 1830
- → Épigramme* de Jean de La Fontaine
- → Les Promesses d’un visage* de Charles Baudelaire
- → Boxeur endormi de Jean Genet
- → Sonnet* de Pierre de Ronsard
- → Le sonnet du trou du cul* de Paul Verlaine et Arthur Rimbaud
- → Les Bijoux* de Charles Baudelaire
- → Le sphinx lesbien*, auteur anonyme 1931
- → 69* de Guy de Maupassant
- → Leçon à ma femme* de Alexis Piron
- → La Ventriloque* auteur anonyme vers 1895
- → Emmène-moi au bout du monde (extrait) de Blaise Cendrars
- → Justine, ou Les Malheurs de la vertu (extrait) de Donatien Alphonse François Marquis de Sade
- → L’Homme assis dans le couloir (extrait) de Marguerite Duras
* Anthologie Poèmes Érotiques Français du Moyen Âge au XXe siècle, choix et préface de Jean-Paul Goujon, Ed. Points
Nadine Darmon
ComédienneNée en France, Nadine Darmon suit l'enseignement de Michel Bouquet et Pierre Debauche au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris.
Elle joue ensuite avec Pierre Debauche (L’Illusion comique, 4 x Courteline, etc.), Guy Rétoré, Denis Llorca (Les Chevaliers de la Table ronde), René Loyon, Pierre Vial, Robin Renucci, Compagnie Dodeka, Stella Sefarty, Benoît Lambert, Philippe Lanton, Olivier Poujool, Benjamin Charlely et Thierry de Peretti (Retour au désert) au Théâtre de la Bastille-Paris, Sophie Loucachevsky (Beckett, Antonio Tarantino) au Théâtre de la Colline-Paris, etc.
Elle enseigne et réalise des stages (École Pierre Debauche, AFDAS, ARIA ou ESAD) et des ateliers aux Rencontres Internationales de Haute-Corse).
Elle enregistre pour Radio-France / France Culture et tourne au cinéma avec Niels Tavernier.
Elle met en scène Molière, Tchekhov, Feydeau, Latifa Benmansour, etc. En 2010, au Théâtre du Lucernaire et au Petit Montparnasse, elle propose La Ballade de Simone de Michèle Brûlé d’après Simone de Beauvoir.
Elle écrit et met en scène Avec Milena d’après Milena Jézenska.
En juin 2014, elle rejoint Jean-Charles Massera pour une performance théâtrale qu’il conçoit dans le parc Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville.
En 2015, elle interprète la Mère dans Les Larmes amères de Petra von Kant de R.W. Fassbinder au Théâtre de l’Œuvre à Paris, mis en scène par Thierry de Peretti.
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Johannes von Saurma
PhotographeÀ Paris dès 1965, au sortir de l'École de Photographie de Munich, Johannes von Saurma se passionne pour le quotidien et les gens qu'il croise, porteurs d'un savoir et d'une mémoire, qu'il désire mettre en lumière. Ses collaborations à Paris-Match, Marie-Claire, Bayard Presse, ASA Presse, etc. lui permettent de préciser sa démarche.
Après son travail pour la F.N.A.C. en 1967, suivent de nombreux reportages qui le conduisent de part le monde dont Cuba en 1968.
Engagé sur plusieurs campagnes de publicité (Hermès, Saint-Louis, etc.), il refuse toute « spécialisation ».
En 1969 il élabore un travail photographique sur les coulisses du spectacle du Crazy Horse Saloon à Paris.
Il concentrera ensuite sa recherche sur d’autres gestes professionnels comme ceux des facteurs, des gardiennes d'immeubles parisiens ou des souffleurs d'une cristallerie. Ces travaux feront l'objet de belles éditions.
Il offrait en 2003 une vision forte de Port-Diélette en Cotentin puis exposa à Paris au Théâtre du Rond-Point ses travaux sur des productions théâtrales. En 2008, il propose Corps est âme à la Galerie de la Folie-Régnault-Paris.
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